La Sophrologie

Qu'est-ce-que la Sophrologie ?

Une possibilité de reprendre son souffle et de retrouver son équilibre

La sophrologie est une méthode psycho-corporelle qui considère le corps et l’esprit comme indissociables. Créée il y a une cinquantaine d’années par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo, elle s’est développée à partir de l’hypnose thérapeutique avant de s’enrichir d’autres techniques : la phénoménologie (expérience vécue), la méthode Coué (pensée positive), la relaxation progressive de Jacobson (tension puis relâchement musculaire avec prise de conscience des modifications obtenues), le training autogène de Schultz (autorelaxation par la suggestion), le yoga (stimulation de la respiration et relâchement des muscles), la méthode du Dr Roger Vittoz (pleine conscience) et le zen (pratique méditative).

La sophrologie est une discipline spécifique, du domaine des sciences humaines. Elle utilise une méthodologie originale et un ensemble de techniques destinées à mobiliser de façon positive les capacités et ressources qui existent en tout être humain, visant ainsi à renforcer les structures saines de la personne.

Au cœur de la psychologie positive et humaniste, la pratique sophrologique agit à la fois sur le corps et le mental afin de retrouver un état d’équilibre émotionnel et mental, de calme intérieur, de mieux-être. Elle permet de développer une meilleure connaissance de soi et l’activation de toutes les ressources et potentiels propres à chacun. Elle favorise ainsi de meilleures possibilités d’adaptation aux nouvelles conditions de vie en société. Ainsi, gestion du stress, confiance en soi, amélioration du sommeil, meilleur lâcher-prise font partie des consultations fréquentes.

Discipline vivante, elle comprend aujourd’hui plusieurs branches : la branche clinique, la branche socio-prophylactique, la branche du sport et la branche pédagogique. Avec de multiples spécialisations dans différents domaines : – de la santé, en synergie avec le milieu médical dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire, – de la préparation mentale pour réussir un entretien d’embauche ou gagner une compétition sportive, – du mieux-être, sous toutes ses formes : estime de soi, gestion des peurs et des phobies… Les sophrologues interviennent auprès des patients et du personnel soignant dans les CHU, les cliniques ou les EHPAD, dans les entreprises auprès des dirigeants, des cadres intermédiaires et des employés, au sein des écoles, lycées, universités, au sein des équipes sportives de haut niveau…

Très largement utilisée dans le domaine clinique et thérapeutique, la sophrologie présente aujourd’hui un caractère social, préventif et pédagogique qui s’adresse à chacun, de la préparation de la naissance jusqu’à l’accompagnement en fin de vie.

Comment ça fonctionne ?

À l'écoute des sensations

Axée sur l’écoute des sensations, la sophrologie permet à toute personne de prendre conscience des manifestations corporelles de son état psychique. En se reconnectant avec elle-même, la personne accompagnée identifie ce qu’elle peut mettre en œuvre pour retrouver confiance et sérénité afin de mobiliser ses propres capacités de manière optimale.

La sophrologie est une discipline adaptée autant aux enfants et aux adolescents, qu’aux adultes et aux seniors. Elle constitue une ressource précieuse pour la vie privée, la vie sociale et la vie professionnelle.

Trois pratiques clés sont régulièrement utilisées en séance

la prise de conscience

de son schéma corporel et des sensations perceptibles à tout instant.

En portant simplement attention à son corps, on développe une meilleure connaissance de soi et une présence à l’instant présent. 

la respiration consciente

En pratiquant des exercices simples de respiration, on favorise la détente, on régule le système nerveux et on accède à un état de calme intérieur.

la visualisation positive

On utilise la visualisation d’images positives pour prendre conscience de ses ressources intérieures, prendre conscience de ce qui est déjà là. Cette technique favorise l’équilibre émotionnel et mental.

Elle est un outil puissant utilisée pour les besoins présents mais également pour des objectifs à venir.

Les principes fondamentaux

Une pratique simple, accessible à tous qui repose sur quatre principes fondamentaux

le principe de schéma corporel comme réalité vécue

La notion de schéma corporel est une notion complexe : elle réunit les dimensions sensorielle, sensitive et physiologique du corps ainsi que la représentation que l’on se fait de son corps. Ce schéma est en perpétuelle évolution, dès la naissance, en fonction des différentes situations vécues.

Pour le sophrologue, le schéma corporel est au fondement de la conscience. Prendre conscience de son corps est une manière d’élargir sa conscience pour aller à la découverte de soi. Dans la pratique sophrologique, il s’agit de sentir, ressentir et vivre son corps dans l’instant présent, tel qu’il est dans notre réalité du moment.

L’objectif des pratiques du présent est l’intégration des sensations, des perceptions et des émotions afin que le schéma corporel se structure et devienne vécu et éprouvé dans la réalité qui est la nôtre. Parallèlement à cette structuration de la conscience de son corps, l’équilibre corps/mental se renforce, l’image que l’on a de soi évolue, la confiance et l’estime de soi s’améliorent également.

le principe d'action positive​

Il évoque que toute action positive adressée à notre corps ou à notre mental possède une répercussion positive sur l’autre élément : les sensations positives agissent sur notre mental ; les évocations positives agissent sur notre corps. Ainsi, ce principe permet une activation du positif dans l’ensemble de notre être, de consolider les structures saines de la conscience, d’activer et de renforcer une vision positive afin de développer ses pensées, valeurs et attitudes nouvelles.

La répétition du positif amène à développer des habitudes et un comportement qui viennent renforcer l’harmonie de la conscience. La sophrologie oriente la conscience vers le positif dans les trois directions temporelles : passé, présent, futur.

le principe de réalité objective​

Ce principe concerne autant celui qui pratique que le sophrologue. Depuis la naissance, notre histoire a modelé notre représentation du monde. L’entrainement proposé par la sophrologie -conscience et compréhension de ce que l’on exprime verbalement et dans les ressentis corporels- tend à rendre aussi objective que possible la perception de soi, des autres, du monde. La pratique régulière de la sophrologie permet au pratiquant de transformer le regard qu’il porte sur lui, sur les autres et sur son environnement. Il s’agit de faire le constat que chacun vit sa propre expérience. C’est porter un regard nouveau sur les choses, seulement avec sa perception et non avec le présupposé de ce qu’elles sont.

L’entrainement et la répétition vivancielle vont aider le pratiquant à élargir sa vision et mettre la juste distance entre soi et les événements. Une pratique régulière a pour objectif de dynamiser ses ressources intérieures, de disposer de la plénitude de ses capacités pour devenir autonome et acteur de sa propre vie.

De son côté, le sophrologue se doit de tendre vers cette même objectivité afin de considérer les personnes avec recul et réalisme. Il s’agit, en outre, de respecter strictement son domaine de compétences.

le principe d’adaptabilité​

Ce principe concerne autant le pratiquant que le sophrologue. Il pose le constat que chaque personne est différente. Il s’agit pour le sophrologue d’adapter la méthode, le discours et les pratiques proposées en fonction de chacun, des demandes, attentes, âges, capacités. Il s’adapte à la réalité objective de chacun. Le sophrologue s’adapte également aux lieux et au temps proposés.

Celui qui pratique apprend en parallèle à adapter la pratique de la sophrologie à lui-même, à son ressenti du moment, à son état physique, mental et émotionnel. Ainsi, il est proposé au pratiquant d’adapter chaque technique proposée en séance (position, intensité, programme, durée…) à son état du moment. Il adapte également les techniques apprises dans sa vie quotidienne selon le temps et l’espace dont il dispose pour la pratiquer en autonomie.

Comment se déroule une séance ?

La sophrologie se pratique en position debout ou assise,
selon les techniques proposées et les possibilités du pratiquant.

Il n’y a aucun contact physique entre le sophrologue et son client.
La conduite est exclusivement réalisée par la voix du sophrologue.

Une expérience en 4 temps

à savoir

Le sophrologue crée les conditions les plus favorables afin que la personne s’exprime
dans un contexte de liberté de parole, de confidentialité et de non-jugement.

Une séance peut se pratiquer de manière individuelle, en duo ou en petit groupe.

Pourquoi me choisir ?

La profession de sophrologue est aujourd’hui une profession non réglementée ; il est donc important de vérifier au moins deux critères afin de choisir un sophrologue de confiance.

Les sociétés savantes et centres de formation reconnus par l’Etat

Les syndicats qui fédèrent la profession

Mes valeurs

La sophrologie est avant tout un accompagnement, une relation d’aide basée sur la confiance et l’alliance thérapeutique. Je respecte les valeurs que défend la sophrologie :

Responsabilité, tolérance, respect de la liberté individuelle et de la dignité humaine.

Tant envers mes clients qu’envers mes confrères. Il s’agit d’exercer cette activité sans discrimination, selon un esprit d’ouverture et de dialogue, avec une capacité d’engagement et d’expertise.

Je suis membre de la Société Française de Sophrologie et du Syndicat des Sophrologues Professionnels. A ce titre, j’adhère à un code déontologique ainsi qu’à l’éthique de la profession.

Le sophrologue ne concurrence pas les professionnels de santé et ne pose pas de diagnostic. La sophrologie peut accompagner un traitement médical mais en aucun cas s’y substituer. Il s’agit de demeurer scrupuleusement dans les limites de ses compétences et d’agir en auxiliaire précieux pour les professionnels de santé.

En qualité de sophrologue certifiée, je suis tenue au respect absolu du secret professionnel, de manière à assurer la protection du cadre d’exercice professionnel. Dans les pratiques collectives, l’extension du secret professionnel s’applique à chaque participant. Le secret professionnel ne pourra être levé que dans le cadre des dispositions prévues par la loi.

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Code de déontologie
Préambule
Tous les membres de la S.F.S. sont tenus d’exercer dans le respect des lois et des règlements régissant leur profession, dans le respect de l’intégrité et de la dignité des personnes en traitement et dans le respect de ce code de déontologie.
1. CHAMPS D’APPLICATION Le présent code engage tous les organismes ainsi que tous les membres individuels adhérents à la Société Française de Sophrologie. 2. PRATIQUE DE LA SOPHROLOGIE La sophrologie dans ses branches médicales, paramédicales et sociales, est une discipline du domaine des sciences humaines. Elle implique la mise en œuvre de moyens qui tendent vers l’autonomie et le mieux-être des patients/clients/élèves dans le respect des croyances de chacun (religieuses, politiques, philosophiques). Cette préoccupation s’applique également au sophrologue s’exprimant en public : • en s’interdisant toute pratique ou pression pouvant mettre en péril l’intégrité du patient/client/élève, • en fixant les honoraires avec mesure et en s’interdisant toute exploitation matérielle ou financière, • en respectant et en faisant respecter les règles de confidentialité. 3. COMPETENCE PROFESSIONNELLE Le Sophrologue doit exercer avec compétence et dans le respect des règles éthiques. • pour cela, il doit avoir suivi une formation reconnue par la S.F.S., se tenir informé des recherches et développements de la discipline et de ses techniques. • ne pratiquer que dans les domaines où il peut justifier de connaissances et d’une expérience suffisante. 4. SECRET PROFESSIONNEL Les sophrologues sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession. Ce secret s’applique dans les limites des lois et règlements (notamment quand des mineurs sont concernés). 5. OBLIGATIONS DU PRATICIEN EN SOPHROLOGIE Tout praticien doit informer les patients/clients/élèves de : • leurs droits, de la méthode employée, des conditions financières, du secret professionnel, du libre choix du praticien, de la durée moyenne du traitement. • ces informations doivent être exactes et objectives. • en outre ceux qui exercent en tant que sophro-thérapeute doivent justifier d’une formation en psychothérapie ou psychanalyse, ou d’un titre de psychologue clinicien ou de psychiatre, de la maîtrise des techniques de la sophrologie, d’une supervision et d’un contrôle de cas. RECOURS Toute infraction à une règle déontologique peut faire l’objet d’un recours devant la Société Française de Sophrologie, qui réunit une commission en vue de se prononcer sur le litige évoqué. En cas de non-respect des règles déontologiques, des sanctions peuvent être envisagées à l’égard du sophrologue défaillant pouvant aller jusqu’à l’exclusion de la S.F.S. Le plaignant doit être informé de ses possibilités de recours judiciaires.
Code de déontologie
Préambule
Tous les membres de la S.F.S. sont tenus d’exercer dans le respect des lois et des règlements régissant leur profession, dans le respect de l’intégrité et de la dignité des personnes en traitement et dans le respect de ce code de déontologie.
1. CHAMPS D’APPLICATION Le présent code engage tous les organismes ainsi que tous les membres individuels adhérents à la Société Française de Sophrologie. 2. PRATIQUE DE LA SOPHROLOGIE La sophrologie dans ses branches médicales, paramédicales et sociales, est une discipline du domaine des sciences humaines. Elle implique la mise en œuvre de moyens qui tendent vers l’autonomie et le mieux-être des patients/clients/élèves dans le respect des croyances de chacun (religieuses, politiques, philosophiques). Cette préoccupation s’applique également au sophrologue s’exprimant en public : • en s’interdisant toute pratique ou pression pouvant mettre en péril l’intégrité du patient/client/élève, • en fixant les honoraires avec mesure et en s’interdisant toute exploitation matérielle ou financière, • en respectant et en faisant respecter les règles de confidentialité. 3. COMPETENCE PROFESSIONNELLE Le Sophrologue doit exercer avec compétence et dans le respect des règles éthiques. • pour cela, il doit avoir suivi une formation reconnue par la S.F.S., se tenir informé des recherches et développements de la discipline et de ses techniques. • ne pratiquer que dans les domaines où il peut justifier de connaissances et d’une expérience suffisante. 4. SECRET PROFESSIONNEL Les sophrologues sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession. Ce secret s’applique dans les limites des lois et règlements (notamment quand des mineurs sont concernés). 5. OBLIGATIONS DU PRATICIEN EN SOPHROLOGIE Tout praticien doit informer les patients/clients/élèves de : • leurs droits, de la méthode employée, des conditions financières, du secret professionnel, du libre choix du praticien, de la durée moyenne du traitement. • ces informations doivent être exactes et objectives. • en outre ceux qui exercent en tant que sophro-thérapeute doivent justifier d’une formation en psychothérapie ou psychanalyse, ou d’un titre de psychologue clinicien ou de psychiatre, de la maîtrise des techniques de la sophrologie, d’une supervision et d’un contrôle de cas. RECOURS Toute infraction à une règle déontologique peut faire l’objet d’un recours devant la Société Française de Sophrologie, qui réunit une commission en vue de se prononcer sur le litige évoqué. En cas de non-respect des règles déontologiques, des sanctions peuvent être envisagées à l’égard du sophrologue défaillant pouvant aller jusqu’à l’exclusion de la S.F.S. Le plaignant doit être informé de ses possibilités de recours judiciaires.